«Sur le grand Aurillac, il n’y a pratiquement plus de places », se réjouit Thierry Perbet, président de l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie du Cantal (UMIH 15).
Taux d’occupation amélioré
À sa grande satisfaction, les hôtels affichent presque complets pour la fin de la semaine, alors qu’Aurillac et Arpajon-sur-Cère accueillent pour la première fois les championnats de France quadrettes et triples de boules lyonnaises, du vendredi 20 juillet au dimanche 22 juillet. Environ 2.300 athlètes et leur famille ont dû chercher à se loger sur le bassin aurillacois, à partir du jeudi 19 juillet, au soir.
« Des établissements situés à 30 km d’Aurillac sont remplis, indique Thierry Perbet, alors que le taux d’occupation est habituellement de 55 % sur le bassin d’Aurillac, et 35 % dans le reste du Cantal. » Alain Ladoux, le chargé de communication des 92es championnats de France, assure avoir reçu fin juin une centaine d’appels téléphoniques d’engagés en galère d'un hébergement.
« Les campings de la vallée de Cère ont été mis à contribution, révèle-t-il. Thiézac, Vic-sur-Cère, Polminhac, le Rouget affichent complets. Une aire spéciale a même été créée au camping de la Cère, à Arpajon-sur-Cère, pour les boulistes dotés d’un camping-car. » Outre les réservations de nuitées d’hôtels, l’organisation de la compétition va également impacter les établissements de restauration (cafés, bars, restaurants) car seuls les repas du midi ont été prévus. Les dîners relèvent pour leur part du libre arbitre des participants.
Elargissement des horaires de service
« Notre profession s’est mobilisée pour répondre aux enjeux de cet événement, indique Thierry Perbet. Nous avons prévu d’élargir les horaires de service jusqu’à 23 heures, de jeudi à samedi. Nous serons ainsi en mesure de proposer deux, voire trois services, afin de satisfaire la clientèle. »
Nous serons ainsi en mesure de proposer deux, voire trois services, afin de satisfaire la clientèle
Thierry Perbet (UMIH 15)
Si le comité d’organisation des championnats de France estiment les retombées à 600.000 euros, partagées entre nuits d’hôtels et restauration, le patron de
l'UMIH 15 attend l’issue de la compétition pour dresser le bilan.
Daniel Lauret